Et si la LGV Tours-Bordeaux ne voyait pas le jour ?

Le financement de la LGV (Ligne à Grande Vitesse) du Sud-Ouest n’étant toujours pas bouclé, l’inquiétude quant à la réalisation même du projet pourrait voir le jour.

« Si la mobilisation collective – Etat, collectivités locales, etc… – n’arrive pas à être suffisante sur l’ensemble du projet, il y a des projets, eux, qui sont prêts. Donc, à un moment donné, l’Etat devra apprécier […] s’il fait passer d’autres projets, qui sont prêts, avant celui du Grand Sud-Ouest. »

Menace voilée signée Henri-Michel Comet, le préfet de la région Midi-Pyrénées, à propos de la construction de la LGV (Ligne à Grande Vitesse) du Sud-Ouest, et du financement nécessaire pour Tours-Bordeaux.

Les négociations Etat – collectivités locales n’avancent pas. Parfois ça traîne, parfois comme en Poitou-Charentes, le blocage est plus important encore : Ségolène Royal a ainsi répété il y a peu, en ce début de mois de mai 2011, qu’elle accepterait simplement de prêter à l’Etat. Et à force, inévitablement, la question même de l’existence de la ligne pourrait se poser (source : AFP).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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