D’après une étude réalisée par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, les tarifs de stationnement pratiqués dans les parkings bordelais auraient progressé de +19% entre 2013 et 2015. Un record en France.
Mauvais point pour Bordeaux : d’après une enquête réalisée par l’association d consommateurs UFC-Que Choisir, la ville dirigée par Alain Juppé détiendrait la palme française des hausses tarifaires sur ses parkings depuis 2013. L’étude évoque une explosion des prix de +19% en deux ans, portant le prix moyen horaire à 2,52 € (niveau relevé fin juin 2015). Cette inflation a été la plus forte de France, devant Lyon (+14%), Paris (+11%), Lille (+10%), ou Marseille (+9%), mais les tarifs pratiqués à Bordeaux restent inférieurs à ceux de Paris (3,7 €), Toulouse (2,78 €), Nice (2,76 €) ou Marseille (2,60 €). A l’inverse, les prix n’ont, sur la période observée, pas ou peu évolué à Toulouse (-1%), Grenoble (0%) ou Nancy (0%).
Des élus pas assez mordants ?
A l’échelle nationale, UFC Que Choisir évoque une hausse moyenne de + 7%, bien au-dessus de l’inflation générale (+0,8%). Un tour de vis que l’association impute auw gestionnaires qui ont profité de la nouvelle tarification au quart d’heure pour augmenter leur coefficient horaire et « maintenir leur chiffre d’affaires ». l’UFC dénonce la passivité de certaines mairies, qui selon elle, n’ont pas suffisamment « tenu tête aux concessionnaires des parkings » dans la négociation des nouvelles grilles.
«Sur les 588 parcs de stationnement sondés, 17% sont passés à la tarification au quart d’heure. Parmi eux, les parkings auparavant gérés avec une facturation à l’heure ont augmenté leur tarif annuel de près de 25%, le reste de 18% » souligne l’association.