Le client est vraiment roi !

Pour faire redécouvrir un restaurant qu’il a repris et attirer une clientèle devenue moins nombreuse en cette période difficile de crise, Frédéric Vigouroux – propriétaire du Bouchon bordelais – propose à ses clients de déterminer eux-mêmes le montant de leur addition.

Et si les clients décidaient eux-mêmes du prix à payer pour les prestations ou les produits qui leurs sont proposés ? Voilà une idée bien saugrenue qu’a pourtant décidé de mettre en pratique Frédéric Vigouroux, propriétaire du Bouchon Bordelais, un restaurant situé près du Grand Théâtre de Bordeaux qu’il a repris en janvier 2009 et qui propose de la cuisine régionale. Le principe est simple : chaque lundi, le restaurateur laisse le soin à ses clients de déterminer le montant de leur addition. A l’exception des boissons, dont les prix restent les mêmes, chaque client évalue plat par plat ce qui lui paraît être juste de payer. Le restaurateur, qui sert ces jours-là des plats de la même qualité que le reste de la semaine, attend de ses clients qu’ils jouent le jeu et dans l’ensemble, même si sa marge du lundi est évidemment moins importante que les autres jours, cela semble être le cas.

Avec une bonne affluence dès les premiers lundi (la formule est en place depuis le 16 mars), l’objectif de faire découvrir le restaurant est pleinement rempli et malgré une période de crise difficile pour le secteur de la restauration, les clients reviennent. L’initiative s’inspire d’un concept déjà très populaire dans certains restaurants et pubs britanniques : le « Pay What You Want », qui commence à s’appliquer à d’autres secteurs (hôtellerie, vente en ligne de prêt-à-porter…).

A partir de juin, le Bouchon Bordelais ouvrira le samedi soir et fermera donc le lundi. Mais sur la partie blog de son site, le restaurateur annonce déjà une nouvelle opération qui devrait plaire à tout le monde. Nous l’avons contacté pour en savoir plus. « Je n’ai pas encore décidé de tous les détails de sa mise en place mais nous comptons mettre sur pied une opération « courte paye », explique Frédéric Vigouroux. Il s’agira de proposer à des tables d’au moins 3 personnes de tirer à la courte paille pour savoir qui paiera seulement la moitié de ce qu’il a consommé ». Un bon moyen de rendre plus rigolo le moment de régler l’addition.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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