L’ex-usine Ford (Blanquefort) sous pression

Inquiets du retard pris sur les projets que doit engager le repreneur allemand de l’ex-usine Ford, les syndicats de l’entreprise First (site Blanquefort, près de Bordeaux) ont déclenché vendredi une procédure de droit d’alerte lors de la tenue du comité d’entreprise extraordinaire. Selon eux, l’avenir du site est en jeu.

Pour assurer le pérennité de l’emploi à First (ex-usine Ford Aquitaine, site Blanquefort), le repreneur allemand (HZ Holding) de l’entreprise, qui cessera de produire des transmissions automatiques pour le groupe Ford en 2011, avait engagé un nouveau plan stratégique de développement prévoyant notamment la vente de boîtes de transmission à des marques chinoises et une diversification dans la fabrication de grandes couronnes d’éoliennes.
Or, à ce jour, aucun de ces projets n’a abouti, malgré la poursuite des négociations avec les entrepreneurs chinois. Pire : aucun accord de financement bancaire n’a été trouvé concernant le projet de fabrication d’éoliennes.
Inquiets pour la pérennité du site, les syndicats de l’entreprise First (ex-Ford Aquitaine Industrie), ont alors déclenché une procédure de droit d’alerte lors de la réunion extraordinaire du comité d’entreprise, organisée vendredi après-midi.
Objectif : faire monter la pression et tenter d’accélérer les prises de décision.
Rencontré hier par les syndicats de l’usine, le président du Conseil régional Alain Rousset leur a emboîté le pas en faisant part à ses interlocuteurs de First de son souhait de voir le dossier « changer de braquet ».
Le site de Blanquefort emploi aujourd’hui 1600 salariés.

Post author

Laisser une réponse